ACTE 2.
Il est maintenant l'heure du warmup, quelques lignes pour finir l'échauffement. L'intimidation reprends, chacun y va de son accélération. Le chrono s'affole. Le record du club du 100m va t'il tomber un soir d'entraînement? Les 10"45 d'El presidente sont en danger. Le jeune padawan apprenti sprinter est inquiet. Ces athlètes affutés vont 'ils le priver du précieux sésame?
L'impression de puissance est impressionante.

ACTE 3.
Il est temps de passer aux choses serieuses, début de la séance, Guigui met le feu aux poudres et tente le tout pour le tout en volant le départ dès le premier 400m. La course est nerveuse, de suite le ton est donné, il n'y aura pas de cadeaux. Une ola se lève sur la ligne opposée. Les supporters sont frénétiques. Les encouragements fusent de toute part. Les courses s'enchaînent sur ce rythme éffreiné. très vite Sylvain semble un peu juste par rapport aux quatre autres. La séance s'emballe, le coatch gueule : "ça va trop vite!" Guigui semble souffrir à son tour. Serait ce la soirée de débauche chez Félix qui l'handicape. L'hygiène de vie est le point faible de ce bel athlète qui ne l'oublions pas est un disciple de Maître Filhos, formidable coursier du siècle dernier.
On approche de la dernière série, plus personne ne parle. Dernier 400m, Kamel attaque mais Papi fait de la résistance (elle était facile, Pardon.)qui lançait comme un V1 de 1940 (sa date de naissance), le passe et secoue tout le monde.
1'03, ça pique, les cuisses brulent, Kamel se plaint, Papi enfonce le clou en enchaînant la récup en trottinant. Manu encaisse sans rien dire mais se jure de lui faire payer.
Dernier 100m, les jeunes flinguent, Papi trinque. Ses vieilles jambes ne peuvent suivre.
Le coatch gueule : "ça va trop vite, vous êtes des bourrins, vous allez être crâmer, je vais encore vous cogner dimanche". Cette boutade serait'elle prémonitoire?

ACTE 4.
Tout le monde part à la récup. Les corps sont meurtris, les regards hagards. Ils sont sonnés commme des boxeurs. Le combat a été rude. Chacun est dans sa bulle et fait le point sur la séance.
Sylvain se dit que ce sera dur de créer l'exploit, à moins que Félix ou le coatch? Guigui est inquiet, la bouteille de vin descendu avec Félix sera t'elle celle de trop?
Kamel ne dit plus rien, un signe, le podium sera difficile à atteindre. Papi sait qu'il tient la forme de sa vie mais durera t'il jusqu'à dimanche?
Manu semble serein, les sensations sont bonnes mais il se dit que Papi n'a peut être pas tout montrer à Trelissac.
Le retour au calme est fini. Chacun vient chercher du réconfort auprès du coatch : "ça aller la séance, comment tu m'as trouvé?" Il réponds et réconforte tout le monde. Mais lui au fait comment est t'il ? On l'a bien vu faire quelques abdos en début de séance mais rien d'autre. Cela aurait été bon de le voir se frotter sur la séance. Cache t'il son jeu lui aussi ?

EPILOGUE.
La concentration des athlètes est perceptible, ils sont déja dans la course. On sent que la bataille va être rude. Ils sont prêts au combat, à mourir les pointes à la main et à faire flotter les couleurs haut dans le ciel de l'abbaye de l'académie royale de Soreze.
Devant une telle détermination, les forfaits des adversaires se multiplient. Le tenant du titre préfère passer sur le long, Yoko pourtant brillant à Stuttgart (3'41"11) s'abstiendrait, même notre Yohan de Bergerac préfererait garder du jus pour sa coupe d'Europe, le fourbe!
Alors oui, j'ose l'affirmer ces athlètes talentueux reculent devant la vague bleue annoncée.
En tout cas j'ai appris une chose ce mercredi soir à Stéhélin ; qu'importe qui sera devant, ils sont prêts, ils vont tout donner et faire honneur au maillot de l'ASPTT Bordeaux et dans un un siècle on parlera encore avec émotion de cette bataille.
ASPTT BORDEAUX
Une Histoire
Un état d'esprit
Pour un athletisme sain.

S'il échoue, qu'au moins il échoue en osant de grandes choses, de sorte que sa place ne soit jamais celle de ces âmes froides et timides qui ne connaissent ni la victoire, ni la défaite.

le pottock, le seul, l'unique

Merci à la taupe pour tous ces renseignements.

Mais dis moi: comment fais tu pour avoir toutes ces infos?? je te rappelle qu'une taupe est aveugle, sourde et vit en solitaire... Ne serais tu pas tout simplement un furet déguisé??

Et n'aurais tu pas quelques infos pour nous concernant ce qui se passe du côté de vomito ou de sydney?? Car je pense que ce sont ces 2 poulains, part rapport à leur forme inconnue, qui laissent de l'incertitude dans les paris.

Notre pottock a fière allure sur la photo. Aussi, je lui souhaite beaucoup de force pour ce dimanche,il en aura besoin et il y aura le titre par équipe.
Qui aime bien châtie bien.

A la demande de sparing partner, quelques infos sur vomito et Sidney.
pour Vomito, le moral semble au plus bas, l'ambition se résume à éviter la cueillère de bois. Les sensations au footing ne sont pas terribles et la dernière séance a été éffectuée dans la douleur. La lanterne rouge risque s'allumer dans la nuit tarnaise pour notre pottock.
Pour Sidney, je serais plus sur mes gardes, il ya peut être une bonne côte à jouer. D'après des sources sures, son orgueil aurait été malmené par la défaite face à Papi à Trelissac. Voilà 15 jours qu'il crit vengeance et ronge son frein. Il n'apparait pas bien placé dans les sondages, sa côte de popularité est en baisse. Plus que deux solutions : épouser une belle italienne ou prendre une revanche sanglante dimanche.
Ce serait mal le connaitre que de le croire battu. Y'a une bonne mise à faire.

Vomito serait'il le carquefou du football, le tsonga du tennis, le calais de la coupe de france, bref le petit poucet de cet course?? Allez mon petit JUJU ecoute bien cet citation:
"Pour reussir, vous devez croire en vous-même quand personne d'autre ne le fait."
Mon j'ai confiance à ma pouliche. On a fait ensemble un coktail explosif pour preparer cet course, à base de: footing kenyanne, vma, pes5, et bien entendu Monbazillac a gogo!!
Alors oui, mon pottock va créer l'exploit, faire sensation sur la pale prairie verdâtre de sorreze. Sous son beau maillot bleu, mon étalon va relever ce defi qui se presente à lui. Sorreze sera à jamais marqué de l'empreinte du Chat, et dans quelques années dans les douces chaumieres tarnaises ont racontera aux plus jeunes, l'histoire de cet homme, mi-humain mi-chat, qui bouleversa l'histoire du cross!!

Bref j'espere ne pas en faire trop, mais comme dirait Galthié:
"Je fais monter la pression"

Si, comme on peut le penser, les resultats donnés sur le site de la fede sont exactes, je suis extremement decu de mon pottok qui me met bien dans l'embarras. Mais comme certains avant moi j?assume pleinement la responsabilité de cet échec et j?en tire les conséquences en me retirant de la vie athletique.

AND ZE WINNERS ARE : Jaibrox, Sparing Partner & Le Grand Absent

Bravo pour votre flair !

Le flair n'a rien à voir là dedans. On remarque simplement que ce sont les coureurs de 400 qui sont encore au rdv.
Ce pronostic a fait l'objet pour ma part d'une longue et profonde analyse, qui fut à la base de ce brillant succès.
Il a fallu recouper plus de 2000 statistiques sur les 10 dernières années, analyser les différents cas possibles et les comparer aux précédents résultats. De nombreux déplacements dans la Tarn ont été nécessaires, pour analyser le terrain, le parcours, les différents types de sols ainsi que les endroits propices aux attaques. Mais également les différents temps de trajets pour se rendre sur site, les choix de route possibles, ainsi que les hotels disponibles. Une constante connexion avec les experts de Meteo France a été prépondérante dans mon choix final.
Mais le plus gros du travail a été de m'informer sur l'état mental du groupe, les doutes et les étapes de chaque protagoniste, les tentatives d'intimidation, la gestion de la pression, parfois au sein même du groupe mais aussi des medias.
Bref, tout cela n'occulte en rien l'effort collectif qui a été fourni, par un groupe soudé, fier d'appartenir à cette grande famille des sprinteurs !!! Bravo Sparing, je félicite l'absent qui ne le restera pas longtemps, à bientôt pour de prochains succés.

pardon yo...pardon

Non MisterYo, le temps du retrait de la vie athlétique n'est pas venu. Tu n'as pas à avoir honte de ton pottock. Il a joué cranement sa chance suivant une stratégie digne du Pettachii de la grande époque (ou peut être plutôt Abdoujaparov pour les connaisseurs) ; j'en ai encore mal aux fesses ce matin. Pour ceux qui n'ont pas suivi la course en direct sur Sport+, les images seront bientôt disponibles.
Hélas comme l'analysait finement le grand absent, le manque d'expèrience dans les grands rendez vous à était préjudiciable à notre vaillant coursier. Une erreur d'attention, une mauvaise trajectoire, le doute au moment de l'attaque fatidique, peut être le souffle du vent qui pour la première fois vient cingler ses naseaux...
Mais il n'a pas rougir de cette défaite, tu peux être fier de lui, après trois longues années d'absence, il est de retour. Le chemin a été long mais il sera parsemé de gloir et dès cet été.
Tremblez coureurs de 400m et de 800m !
IL est de retour, IL frappe à la porte, IL sera présent au mois de mai pour les interclubs.

A la demande générale...

Pour les fans...

LA TAUPE, LE POTTOCK, et LE RENARD[i][/i]

Une taupe, que l'on croyait enterrée
Attendit l'hiver, pour son nez repointer.

Un pottock, de qui l'on se moquait,
Tel un étalon se voyait galoper.

Un renard, du fond de son terrier,
Par la ruse savait triompher.

Sur un chemin escarpé,
Les trois compères,
Se sont retrouvés.

Voulant leur force mesurer,
Un défi ils se lancèrent :
Au sommet, il faudrait être le premier.

Le renard, certain de son agilité,
Opta pour le versant nord : court, mais pentu.
Le pottock, à petites enjambées,
Attaqua par le versant sud : long, et ratiboisé.

Et que fit la taupe ?

Elle laissa ses amis s'éloigner
Et emprunta une galerie
Dont elle seule a le secret.

Le pottock fut consterné,
Et le renard anéanti
Car la taupe, les avait devancés.

Moralité : Tout comme de sa victoire on ne peut présumer, à une défaite, il ne faut jamais se résigner.

Alors là je n'ai qu'un mot

suis sans voix